Le rendement de la pierre a tendance à diminuer, compte tenu de la hausse des prix de l’immobilier.
Il demeure toutefois de bonnes opportunités à connaître, pour obtenir des taux de rendements supérieurs à 5%.
Bien entendu, avant de se lancer dans ce type d’investissement, il convient de se renseigner sur la durée, ainsi que les risques encourus.
Certains investissements de niche ont déjà fait leur preuve à cet égard.
C’est notamment le cas des places de parking.
Le prix des places de parking dépend non seulement de leur rareté niveau emplacement, mais également de la cote du quartier.
Les charges sont relativement faibles, et la rentabilité peut se situer aux alentours de 8 à 10% bruts en Province.
D’un point de vue fiscal, les loyers sont imposés selon le régime des revenus fonciers.
A cet égard, une acquisition à crédit permet de réduire la facture fiscale, en déduisant les intérêts d’emprunt.
Un abattement de 30% peut également s’appliquer dans le cadre du régime micro-foncier (lorsque le montant des loyers perçus sur l’année est inférieur à 15.000 euros).
Autre investissement de niche : la location en meublée.
Dans ce type d’opération, les loyers sont généralement supérieurs de 15% par rapport à une location nue.
Le contrat de bail bénéficie également d’une plus grande souplesse : un an en général, et 9 mois pour les étudiants. Pour rappel, la durée dans une location classique est de 3 ans.
Le rendement brut se situe généralement entre 5 et 7%.
D’un point de vue fiscal, il est possible de bénéficier d’un abattement de 50% dans le régime micro-BIC (loyers inférieurs à 33 200 euros par an).
Autre alternative : le crowdfunding immobilier.
Des plateformes de crowdfunding mettent en relation des particuliers et des promotteurs.
Les placements sont supposés rapporter entre 7 et 10% bruts par an.
L’investissement n’est pas dénué de risque, puisque le promoteur pourrait ne pas aller au bout de son projet.
Les gains réalisés sont soumis à l’impôt sur le revenu, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux de 15,5%, et un acompte de 24% sur le versement des intérêts.
