Au cours du premier semestre 2015, les SCPI ont attiré près de 2 milliars d’euros. Pour l’ensemble de l’année, elles devraient avoir obtenu une collecte comprise entre 4 et 4,5 milliards d’euros, contre 3,5 milliards en 2014.
Ces sociétés ont pour objet d’offrir d’investir dans l’immobilier tertiaire (les commerces et les bureaux), sans avoir à supporter les contraintes d’une gestion locative.
Les rendements de ces sociétés sont plus intéressants que les obligations d’état.
Ainsi, ce produit permettrait d’obtenir un rendement compris entre 4,70% et 4,80% (hors SCPI d’habitation).
A noter que les SCPI “Pinel” ont bien plus convaincu les investisseurs que le dispositif “Duflot”. Les SCPI Pinel permettent d’investir dans l’immobilier neuf ou ancien rénové.
Du côté des organismes de placement collectif immobilier (OPCI) qui attiraient peu les particuliers jusqu’à présent, elles ont décollé au cours de l’année 2015. Ce type de structure est à mi-chemin entre une SCPI et un OPCVM diversifié.
Cette hausse des placements via des OPCI est lié à l’assurance-vie, où ils ont été davantage référencés.
Certains experts immobiliers estiment que l’attrait des SCPI devrait perdurer dans les prochains mois.
En effet, elles sont particulièrement attractives grâce à un rendement d’environ 4,55% net (avant impôt). De plus, ce placement bénéficie d’un levier d’achat à crédit.
Dans tous les cas, il convient de sélectionner minutieusement les SCPI. En effet, le secteur de l’immobilier tertiaire est proche de la surchauffe selon des professionnels du secteur.
Bien que cet actif attire les investisseurs, il attire moins les locataires. D’ailleurs, on a constaté une chute de rendement de l’immobilier de bureaux en région parisienne, au cours des cinq dernières années.