Que ce soit lors de l’achat du bien immobilier, ou de sa cession quelques mois ou années plus tard, des risques potentiels existent, qu’il faut savoir mesurer.
Tout d’abord, il existe des risques liés au financement du bien.
En règle général, un français landa ne dispose pas des moyens financiers suffisants, pour financer l’acquisition d’un bien immobilier, sans recourir au préalable à un crédit immobilier.
En effet, l’acquisition d’un appartement ou d’une maison, demeure un invesitssement particulièrement onéreux, et il est très souvent nécessaire de compléter son apport personnel, d’un emprunt immobilier.
Un crédit immobilier s’étale le plus souvent sur une durée pouvant aller entre 10 et 30 ans.
Le risque est lié au fait que l’acquéreur s’endette pour financer son acquisition, avec la possibilité de se retrouver, à un moment ou un autre, compte tenu d’un évènement imprévisible, dans l’incapacité de rembourser son emprunt.
Un second type de risque est celui lié aux fluctuations des prix sur le marché immobilier.
Nous avons déjà consacré plusieurs articles montrant que les prix de l’immobilier sont instables et volatiles, surtout dans la période actuelle.
Or, pour des raisons diverses et variées, l’acquéreur peut souhaiter revendre le bien immobilier qu’il a acquis à prix d’or. L’argent, tiré de cette revente, pourra servir à financer divers projets.
Le problème qui peut se produire, lors de la revente, est la diminution de la valeur du bien, par rapport à sa valeur d’origine. Dans ce cas, en cas de revente, l’acquéreur pourrait réaliser une moins-value. De surcroît, si l’acquéreur a absolument besoin de l’argent tiré de la revente du bien, il pourrait être tenté de le vendre à perte.
Il faut demeurer très attentif à l’évolution des prix sur le marché de l’immobilier, afin de déceler le meilleur moment pour procéder à la revente de son bien, si nécessaire.
Existe-t-il des solutions pour minimiser les risques encourus lors de l’acquisition, de la possession et de la revente du bien ?
Une solution de bon sens est d’éviter de contracter des prêts immobiliers, qui dépasseraient ses propres capacités de remboursement. De ce point de vue, il faut être précautionneux et se constituer un apport personnel suffisant pour réduire le nombre d’années de l’emprunt.
Pour prévenir toute situation imprévisible, il est recommandé de souscrire une assurance pour le bien immobilier. Ca permettrait d’être protégé en cas de dégradation, en cours de possession du bien.
Lors de l’achat du bien immobilier, il ne faut pas négliger de vérifier l’état du bien. Une dégradation sur le long terme pourrait se révéler très couteuse. A cet égard, il faut analyser attentivement l’état de la tuyauterie, de la plomberie, des murs, des sols, etc.
Suivre ces quelques conseils, pour la plupart de bon sens, devraient permettre d’éviter des déconvenues indésirables.