Le moment est peut être propice pour réaliser de bonnes affaires immobilières, compte tenu du niveau actuel des prix, et de la baisse des taux de crédits immobiliers.
Tout d’abord, les prix ont sensiblement baissé dans de nombreux départements et régions de France, depuis la fin de l’année 2011.
A titre d’exemple, selon le réseau Century 21, une baisse des prix d’environ 2% a été constaté au cours du premier trimestre 2012, par rapport à la fin de l’année 2011. Cette baisse, mentionnée dans le baromètre publié par ce réseau, est encore plus importante pour les appartements (de l’ordre de moins 7%).
De nombreux acteurs du marché pensent que cette baisse des prix pourrait durer, permettant ainsi aux potentiels futurs acheteurs, de bénéficier d’une véritable situation de force.
La concurrence entre acheteurs a d’ailleurs également diminué, dans la mesure où il y aurait en ce moment -30% d’acheteurs sur le marché, et -20% de vendeurs.
L’intérêt de la baisse du nombre d’acheteurs est qu’ils bénéficient désormais d’un temps plus long de réflexion, avant de s’engager. Auparavant, il fallait prendre une décision quasi immédiate, pour ne pas voir le bien acquis par un autre acheteur.
Selon certains acteurs du marché, la négociation des prix reste encore assez limité dans certaines grandes villes, comme Paris, Nice ou encore Lyon. En revanche, la situation est inverse dans certaines zones rurales, où de bonnes affaires sont possibles. A cet égard, il vaut mieux privilégier les biens de qualité, dans l’optique d’une future vente.
En matière de crédits immobiliers, force est de constater qu’ils accusent une baisse réelle. Les principaux courtiers dans ce secteur enregistrent en effet des baisses des taux de prêts immobiliers. Toutefois, bien qu’ils constatent cette baisse, ils estiment qu’elle pourrait ne pas durer.
Cela étant, compte tenu de la baisse des prix de l’immobilier, ainsi que des taux de crédit, il y a actuellement une fenêtre de tir à ne pas négliger pour acquérir un bien dans de bonnes conditions.
Il faut bien prendre en compte le fait que les taux de crédit pourraient repartir à la hausse dans les prochaines semaines ou les prochains mois, et donc ne pas forcément décaler dans le temps l’achat du bien immobilier.
En matière fiscale, compte tenu du changement actuel de président, il est à prévoir un alourdissement des règles en matières d’ISF.
Il peut être intéressant d’acquérir un bien immobilier occupé comme locataire, qui ferait alors office de résidence principale, afin de bénéficier de l’abattement de 30%, applicable lors du calcul de la valeur du patrimoine immobilier.
Toutefois, il convient de prendre en compte qu’en cas d’acquisition d’un logement, les droits de mutation seront applicables (taux d’environ 7%), couplés aux frais de notaire.
Il convient également de faire attention à l’impact d’une future réforme d’un gouvernement socialiste. En effet, rien ne dit que l’abattement de 30% ne sera pas remis en cause, bien que rien n’ait été annoncé sur cet aspect.
Une solution serait d’acquérir le bien immobilier, par l’intermédiaire d’une SCI, dans la mesure où la valeur des parts est moindre que celle du bien immobilier. Il serait également possible de souscrire un prêt immobilier, pour acquérir le bien, qui serait alors un passif déductible pour l’ISF.