Avant tout chose, il est primordial de bien préparer ses arguments vis-à-vis du vendeur.
A cet effet, il est généralement recommandé de faire un point sur le marché local.
Ainsi, il convient de regarder quel est le prix au mètre carré pour les logements vendus dans la même ville ou le même quartier.
Par ailleurs, si vous avez découvert le bien vendu sur internet, il peut être bon de regarder la date de dépôt de l’annonce.
En effet, si le bien est en ligne depuis quelques mois, c’est que le vendeur n’a probablement pas encore réussi à trouver un acheteur, et donc sera plus enclin à faire des concessions lors d’une négociation.
Parmi les arguments à mettre en avant lors d’une négociation, il peut être bon de fournir des éléments comparatifs concernant des annonces immobilières comparables ou similaires.
Si vous souhaitez réaliser une estimation immobilière, vous pouvez vous rendre sur le site de meilleursagents.com, qui propose un tel service. Attention toutefois que l’estimation ne sera pas forcément précise, bien qu’elle fournira une piste sur le prix réel.
Par ailleurs, nous vous recommandons de lister les défauts du logement que vous souhaitez acquérir, afin de négocier son prix à la baisse.
Il est ainsi plus simple de négocier le prix d’un logement se trouvant à un étage élevé, dans un immeuble sans ascenseur. Il en va de même des biens en rez-de-chaussée qui manquerait de luminosité.
En outre, si le logement nécessite de réaliser des travaux importants, vous pouvez faire valoir le coût des travaux pour négocier le prix à la baisse.
Parmi les points négatifs à relever, vous pouvez lister le bruit, ainsi que l’exposition du logement.
Une fois vos arguments prêts à être avancés devant le propriétaire, il convient de se poser la question du montant de la négociation.
Si le logement est surcoté par rapport au marché immobilier local, une négociation de l’ordre de 10% peut être envisagé. C’est un pourcentage classique dans les transactions immobilières.
Si le propriétaire a volontairement gonflé le prix pour vendre le logement à un prix plus élevé, une marge de négociation plus importante peut être envisagée (de l’ordre de 20%).
Si toutefois le bien immobilier est plus ou moins conforme au prix du marché, la marge de négociation sera assez faible (de l’ordre de 5%).
Pour conclure, nous vous recommandons d’éviter les négociations par téléphone. Privilégiez plutôt celle en face à face, qui sont plus efficaces.
Si vous vous êtes fixé un prix de vente, partez sur un prix inférieur, et augmentez-le progressivement durant la négociation
Bonne chance pour vos négociations !