Malgré des prix très élevés dans l’immobilier, il demeure encore possible d’investir dans ce secteur, sans avoir à payer le prix fort.
Cet article fait un point sur 4 stratégies d’investissement, qui présentent certes des risques, mais qui sont susceptibles d’offrir à l’acquéreur, un meilleur rendement.
Première stratégie : l’acquisition d’une surface atypique
Il est possible d’investir dans une ancienne boutique (tel qu’un salon de coiffure, ou encore une boucherie), qui serait situé au pied d’un immeuble, pour réaliser une bonne affaire.
En premier lieu, le prix de ces locaux professionnels est en règle générale entre 20 et 30% moins élevé que celui d’un logement de surface identique.
Autre élément intéressant, ce type de surface permet d’obtenir des volumes assez originaux, notamment en terme d’hauteurs de plafond.
Un tel investissement peut toutefois présenter des risques.
Tout d’abord, il est obligatoire d’obtenir le feu vert de la copropriété, ainsi que de la mairie, pour pouvoir transformer l’ancien commerce en logement.
Par ailleurs, des travaux coûteux sont généralement nécessaires pour rendre le logement habitable (construction de chambres, de salle de bains, etc.).
De plus, une telle acquisition en rez-de-chaussée présente des désagréments, tels que la nuisance sonore et/ou visuelle. De tels inconvénients pourraient rebuter un potentiel locataire.
Seconde stratégie : l’acquisition d’un bien immobilier “souplex”
Le souplex est un logement sur deux niveaux. Un partie de ce bien se trouve en rez-de-chaussée, et l’autre partie se trouve en sous-sol.
Le défaut de ce type de bien est la faible luminosité, ainsi qu’une aération naturelle très limitée.
Compte tenu de ces inconvénients, ils sont meilleurs marchés que les logements classiques. On peut ainsi investir dans un tel logement 20% de moins, que dans un logement classique, ayant une surface équivalente, se trouvent en étage.
Il ne faut pas négliger les problèmes possibles d’humidité du bien, compte tenu de la situation en sous-sol, ainsi que du manque de fenêtres.
Pour un budget serré, un bien souplex offre un bon compromis financier.
Troisième stratégie : l’acquisition d’un bien immobilier occupé
Il est possible d’acquérir un bien immobilier avec un locataire en place. En règle générale, cela permet d’obtenir un rabais de 5 à 12% en comparaison à un même logement, qui serait vendu libre.
Le taux de la décote dépend de quelques facteurs, tels que l’ancienneté du locataire, son âge, ainsi que l’échéance du bail qui reste à courir.
Grace à une telle opération, on acquiert un bien immobilier, qu’il sera possible de revendre plus tard, et on bénéficie de revenus fonciers versés par un locataire en place.
Il faut toutefois se montrer prudent, et bien vérifier si le locataire paie régulièrement ses loyers, avant de s’engager dans une telle opération.
Quatrième stratégie : l’acquisition en nue-propriété
Le démembrement de propriété permet de se constituer un patrimoine immobilier, dans l’optique de la retraite.
Dans cette opération, l’épargnant va acheter la nue-propriété du bien, avec généralement 40% de rabais sur le prix, par rapport à un bien immobilier acquis en pleine propriété.
Au cours de l’opération, aucun revenu n’est dégagée, et aucune dépense n’est faite par le nu-propriétaire. Les dépenses sont à la charge de l’usufruitier.
A l’expiration de l’opération, le nu-propriétaire acquiert la pleine propriété du bien, sans alourdissement fiscal.
Le propriétaire peut alors occuper le bien, le louer ou le vendre. Si le nu-propriétaire loue le bien, il percevra les revenus locatifs.