Il y a environ 6.000 contrats viagers qui sont signés devant notaire chaque année. Cela représente environ 1% des transactions réalisées dans le secteur immobilier.
Certains acteurs du capital risque ou encore du monde mutualiste ont décidé de lancer des formules de viager mutualisé, qui sont destinés à un public de particuliers. De nombreux projets de ce style sont d’ailleurs en cours, évacuant ainsi le côté mortifère de cet investissement.
C’est le vieillissement de la population qui explique le renouveau du viager en France.
Ainsi des retraités de 60-65 ans mettent leurs résidences en viager, afin de disposer de cash, ainsi que de revenus complémentaires.
Par ailleurs, on constate que des quinquagénaires actifs sont soucieux de se constituer un patrimoine pour leur retraite. Ils se tournent donc vers ce type d’investissement.
Lorsqu’une personne achète en viager, elle fait un pari sur l’avenir : elle partie sur l’éspérance de vie du vendeur, ainsi que l’évolution des prix de l’immobilier.
La valeur du bien immobilier dépend de l’espérance de vie de l’occupant, ainsi que de la valeur locative du bien. Si l’occupant est jeune, la décôte sera plus élevée.
A titre d’exemple, pour un logement d’une valeur d’un million d’euros, qui est détenu par un propriétaire octogénaire, dont l’espère de vie est d’une dizaine d’années, la décôte pourra être de 45% environ. Ainsi le bien occupé vaudra 550.000 euros.
Dans ce cas de figure, si le montant du bouquet à verser en cash est de 200.000 euros, la rente qui devra être versée au propriétaire sera de 350.000 euros (environ 2.400 euros par mois).
Les transactions en viager se concentrent actuellement sur l’Ile de France ainsi que la Côte d’Azur.
Pour ceux souhaitant investir en viager, tout en réduisant la mise et le risque inhérent à ce système, il existe diverses possibilités en mutualisé.