Les châteaux constituent un marché immobilier à part entière.
Il existe plusieurs types de châteaux : certains sont des manoirs, et d’autres sont classés “monuments historiques”.
Il n’y a pas beaucoup de châteaux à vendre, au sens “médiaval” du terme (avec douves, pont levis, etc). Il s’en vend moins de 50 par an. Pour les châteaux plus emblématiques, il s’en vend moins de 5 par an.
En revanche, les châteaux de type “manoirs” ou encore “maison de ferme” se vendent nettement plus.
Le prix de ces biens dépend de la taille, de la superficie du terrain, ou encore de l’état de restauration.
On trouve ainsi des biens de ce type à des valeurs oscillant entre quelques centaines de milliers d’euros, et plusieurs millions d’euros.
Le prix de vente n’est pas le seul élément à prendre en considération. Il faut également inclure les charges, ainsi que les frais d’entretien, qui peuvent représenter un montant non négligeable. En général, ils représentent entre 20.000 et 30.000 euros par an pour des biens de taille moyenne, et peuvent aller jusqu’à 150.000 euros pour les gros châteaux, avec du personnel.
Généralement, ce n’est pas un très bon investissement. En effet, en cas de revente, la plus-value est quasiment nulle, dans la plupart des cas.
Il doit donc s’agir d’un achat passionné, sachant que la rentabilité de ce type de bien est difficile à trouver.
Généralement, un château se revend dans un laps de temps compris entre 5 et 7 ans.
A noter qu’il existe des aides financières et fiscales pour les achats de châteaux.
Ainsi, s’il s’agit d’un bien situé en secteur sauvegardé, une réduction d’impôt est accordée, dans le cas où le propriétaire réalise des travaux de restauration du bien. Cette réduction d’impôt n’entre pas dans le plafonnement des niches fiscales. Elle représente 30% du montant des travaux engagés, avec un plafonnement à 100.000 euros par an.
S’il s’agit d’un monument classé historique, des subventions publiques peuvent être accordées, concernant les travaux de conservation et d’entretien du bien.
Différents avantages fiscaux existent dans ce cas. En particulier, une exonération des droits de succession ou donation est possible si le repreneur n’appartient pas à la famille. Une condition est exigée : les héritiers doivent signer une convention à durée indéterminée avec le ministère de la culture. Cette convention intègre un engagement de conservation à durée indéterminée, ainsi qu’un engagement d’ouverture au public.