Le 10 mai 2013, Madame Duflot a annoncé par un communiqué de presse que la date limite concezrnant la deuxième tranche des travaux de mise en sécurité des ascenseurs, était reportée d’un an.
La deuxième phase est ainsi repotée à début juillet 2014.
Cette phase, qui a pour objet de moderniser les ascenseurs, a été reportée dans le but de permettre aux propriétaires d’effectuer les travaux qui s’avèrent nécessaires.
Cette décision n’est pas véritablement une surprise, car la ministre avait déjà laissé entendre qu’un tel report aurait lieu.
Ce report est accompagné d’un moratoire relatif au dispostif de précision d’arrêt de la cabine, et ce pour l’ensemble des ascenseurs.
Jusqu’à présent, l’obligation d’installation n’existait que pour les ascenseurs se trouvant dans les établissements recevant du public.
Un groupe de travail a également été mis en place, avec pour mission de réexaminer la pertience de mettre obligatoirement en place des dispositions de précision d’arrêt dans les ascenseurs. Ce groupe pourra, le cas échéant, proposer des solutions qui seraient moins onéreuses.
Pour les fabricants d’ascenseurs, ce report serait purement et simplement de la démagogie.
Ainsi, la fédération des ascenseurs récuse l’idée du report de l’échéance des travaux. Cette fédération, qui regroupe 110 entreprises et qui représente 90% du secteur, estime qu’il s’agit là d’un bon prétexte pour permettre aux copropriétaires de surseoir à leurs oàbligations.
Les associations de copropriétaires se disent satisfaites de cette mesure, pour laquelle elles militaient depuis longtemps. Elle devrait permettre de faire baisser les prix, et faire jouer la concurrence.
Madame Duflot a justifié le report de la date limite par un retard important qui aurait été pris dans les travaux de mise aux normes.
Selon le ministère du logement, environ 40% des ascenseurs ne seraient toujours pas modernisés à l’heure actuelle.
Les frais d’installation des dispositifs de précision d’arrêt sont évalués à environ 19.000 euros par ascenseur.
Bien entendu, le report de la date limite aurait un impact économique pour les ascensoristes, sachant qu’en 2012, 70% de leur chiffre d’affaires découlait d’opérations de maintenance et de modernisation.