Vers une reprise de pouvoir des acheteurs ?


Dans le contexte actuel de baisse des ventes immobilières, les acquéreurs de logements souhaiteraient reprendre le pouvoir, confronté à des vendeurs qui ne sont pas décidés à réduire leur prix de vente. Cette situation entraîne actuellement un gel des transactions immobilières. Cet article fait un point complet à ce sujet.

Le marché immobilier connaîtrait-il actuellement un retournement ? En effet, on constate depuis plusieurs semaines une baisse des prix de l’immobilier, après des hausses impressionnantes en 2010 et en 2011.

Bien que cette baisse soit réelle, le processus de réajustement demeure toutefois encore très lent.

La raison de ce blocage provient des acheteurs et des vendeurs qui n’arrivent pas à trouver un point d’entente pour relancer le marché des transactions immobilières.

Des experts immobiliers pointent ainsi du doigt le fait qu’il n’y a pas pour le moment un croisement entre l’offre et la demande.

La volonté de faire affaire, qui existe bel et bien, se heurte au fait que les parties n’entendent pas les mêmes conditions.

Pour que l’immobilier reparte, il est indispensable qu’un consensus entre vendeurs et acheteurs surviennent.

C’est un véritable jeu de dupes, avec des acquéreurs qui ont tout simplement pris le pouvoir. Cela découle de l’anticipation de la baisse des prix, prévue pour bientôt, et qui devrait se situer entre 5 et 10%.

En pratique, un acquéreur est prêt à refuser un achat, si le vendeur résiste sur le prix, en arguant que dans les prochains mois, il pourra réaliser une autre affaire, à un prix plus bas.

Certains acheteurs anticiperaient des baisses de prix pouvant atteindre jusqu’à 20%.

Le problème est que plus les vendeurs vont attendre pour vendre, plus les biens immobiliers en stock vont grossir. Cela offrira inévitablement plus de choix aux acquéreurs, qui verront ainsi leur pouvoir de négociation croître considérablement.

Le fait que les vendeurs se montrent encore particulièrement gourmands en terme de prix gèle actuellement le marché.

On constate que sur le marché, l’essentiel des ventes découle de ventes forcées et non plus volontaires.

Pour des biens d’une valeur supérieure ou égale à 500.000 euros, les vendeurs peuvent encore se montrer tatillon, en refusant de vendre pour un désaccord de 10.000 ou 15.000 euros.

Des experts immobiliers estiment que le pouvoir d’achat immobilier des français va augmenter en 2013. Cela va découler d’une stagnation des taux de crédits immobiliers, couplée à une baisse anticipée des prix des logements.

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